Deux grandes voies de validation des formations existent en France. La voie « universitaire » dépendant du ministère de l’éducation nationale et la voie « professionnelle » dépendant du ministère du travail et de la formation professionnelle.
La « finalité » accordée à la formation n’est pas la même. Dans le premier cas, il s’agit d’atteindre un niveau académique, dans le second d’atteindre un niveau de compétence pour l’emploi.
L’État a le monopole de la délivrance des « diplômes ». Le ministère de l’éducation nationale peut également accorder des habilitations à des établissements (essentiellement des ESC) à délivrer un « diplôme » d’établissement visé par L’État (ministère EN), on parle alors de grade universitaire. Les critères pris en compte sont des critères « universitaires » : activité de recherche, niveau universitaire des enseignants, …mais peu ou pas de critères d’emploi.
Les diplômes sont automatiquement inscrits au RNCP.
Parallèlement, L’État (ministère du travail et de la FP) peut certifier des formations au terme d’un long parcours de validation. Lorsqu’une formation est inscrite au RNCP (répertoire national des certifications professionnelles), c’est qu’elle a été évaluée, reconnue et donc certifiée par la Commission Nationale de la Certification Professionnelle (CNCP).
La certification d’une formation par L’État et son inscription au RNCP s’accompagnent de la mention d’un niveau correspondant à un niveau d’études. Une formation certifiée niveau 1 est une formation correspondant aux métiers exigeant un niveau post maitrise (master2, doctorat).
Les Écoles ayant des titres certifiés ont une obligation de résultat en terme d’emploi à l’issue de la formation, ce qui n’est bien sur pas le cas des diplômes de la voie universitaire. L’école étant soumise à la fourniture d’enquêtes détaillées sur le devenir des étudiants à l’issue de la formation et pendant les 5 ans qui suivent, vérifiés par la Commission. Contrairement aux diplômes, la certification par L’État d’un titre est remise en question tous les 2,3 ou 5 ans selon le placement de jeunes à l’issue.
Contrairement à ce qui peut être entendu sur des médias, les titres certifiés par l’État sont beaucoup plus contrôlés que les diplômes sur leur aboutissement car l’exigence « d’efficacité » en terme d’emploi doit être prouvée chaque année. Un titre certifié niveau I (M2 et plus) doit conduire à des emplois correspondant à ce niveau de formation sinon la Commission considère que le titre n’a plus à être certifié par l’État. Ceci est extrêmement exigeant et impose non seulement de maintenir un haut niveau de qualité à la formation, mais de faire acquérir les compétences requises à ce niveau d’étude par une professionnalisation poussée. Ce n’est pas la même chose d’avoir une simple obligation de moyens et de devoir prouver en permanence que la formation est suffisamment performante pour arriver à l’emploi au niveau considéré.
Idelca se veut depuis toujours une école de formation professionnelle visant à former des jeunes directement opérationnels en entreprise. L’objectif premier de la formation est pour nous l’emploi. Nous préparons donc de bac+3 à Bac+5 à la voie très exigeante des titres certifiés par L’État. Les validations préparées sont des diplômes D’État (BTS,DCG) ou des titres certifiés inscrits au RNCP. En outre, toutes les formations d’Idelca (BTS, Bachelor, mastères) sont déclarées en tant que telles et ont obtenu l’autorisation d’ouverture du Recteur (arrêté d’ouverture).
Ce qui impose entre autres que tous les enseignants soient habilités par le Rectorat de l’Académie.